Une étude faite auprès de presque 16 000 personnes indique que les hommes âgés de plus de 40 ans ET souffrant d'anxiété généralisée ont un risque 2,15 fois plus élevé de décéder d'un cancer.
L'anxiété généralisée, qui est une préoccupation excessive et incontrollable sur divers aspects de la vie. Dans cette large cohorte, il y avait 1,8% des hommes qui présentaient un trouble d'anxiété généralisée et 2,4% des femmes (30% de plus). Cependant, le risque de développer un cancer chez les femmes présentant un trouble d'anxiété généralisée ne semble pas plus élevé. Il s'agit d'un lien de corrélation, le lien décrivant la causalité n'est pas encore élucidé (peut-être une origine commune, comme de l'inflammation systémique). Par ailleurs, il existe plusieurs techniques en psychothérapie qui peuvent aider à mieux gérer l'anxiété, dont les techniques de la pleine conscience. En lire plus sur anxiété et cancer. Un trouble de santé mentale est souvent difficile à diagnostiquer, spécialement parce qu'il y a peu de tests physiologiques qui aident à le faire. Contrairement au diabète qui est basé sur un test sanguin, par exemple, un trouble de santé mentale est souvent évalué à travers une liste de symptômes observés par le patient.
Une étude de 2012 indique que de 26 à 45% des personnes référées pour "dépression" ne rencontraient pas les critères diagnostics de la dépression. Une autre étude de méta-analyse, de 2009, indique que les médecins généralistes identifient correctement la dépression dans 47,3% des cas, alors que d'autres diagnostiquent une dépression chez des personnes qui ne sont pas dépressives. Voici quatre conditions de santé qui sont souvent confondus avec la dépression par les cliniciens et dans le grand public 1) Trouble bipolaire Bien que le trouble bipolaire, il y a des périodes de déprime comme dans la dépression, il s'agit d'un diagnostic différent. Le traitement du trouble bipolaire n'est pas le même que pour une dépression. 2) Hypothyroïdisme Les personnes ayant un hypothyroïdisme non diagnostiquées peuvent avoir des périodes de fatigue, de manque d'énergie et de déprime; des symptômes pouvant ressembler à la dépression. 3) Diabète Les personnes avec un diabète non diagnostiquées peuvent vivre des périodes de perte de poids, d'irritabilité, de fatigue; des symptômes pouvant ressembler à la dépression. 4) Syndrome de fatigue chronique Les personnes avec un syndrome de fatigue chronique peuvent vivre des périodes de baisse de concentration, de douleur musculaire, de problèmes de sommeil: ; des symptômes pouvant ressembler à la dépression. Lien : 4 Disorders That Resemble Depression, But Aren't Chantage au webcam, sextorsion, ou extorsion via internet par l'utilisation de la sexualité, autant de façon de nommer un phénomène qui peut avoir des conséquences dramatiques. Parmi les conséquences pour les victimes, on parle, bien sûr, de pertes financières, d'atteinte à la réputation, d'anxiété, mais aussi de suicide. La sensibilisation et l'éducation constituent une prévention essentielle contre ce crime. Aucune plateforme sociale n'est à l'abri, que ce soit facebook, linkedin, etc.
N'hésitez à partager ce vidéo informatif. 1) Ils s’entourent de gens heureux.
La joie est contagieuse. Ceux qui sont entourés de gens heureux ont un maximum de chances de devenir heureux à leur tour et de le rester. 2) Ils cultivent la résilience. Les gens heureux savent rebondir après une épreuve et ne se laissent pas enfermer dans la dépression. 3) Ils agissent pour être heureux. Les gens heureux n’attendent pas le bonheur. Ils sont actifs dans la quête et dans l’expérimentation de tout ce qui peut augmenter leur sentiment de béatitude. 4) Ils sont dans le don. Tous les gens heureux utilisent une partie de leur temps à faire du bénévolat, à écouter, à aider les personnes de leur entourage qui en ont besoin. 5) Ils voient le bon côté des choses. L’optimisme est une condition sine qua non du bonheur. Contrairement aux pessimistes, les optimistes pensent qu’après la pluie vient toujours le beau temps. Et ils font confiance à leurs ressources pour faire tourner les choses à leur avantage. 6) Ils savent débrancher. Les gens heureux s’aménagent des coupures pour ne pas se laisser submerger par le stress ou envahir par les autres. 7) Ils s’ouvrent à la spiritualité. Prier, méditer, s’adonner à des rituels spirituels sont des pratiques qui ont des effets positifs sur la santé psychique. Les valeurs contenues dans les religions contribuent au sentiment de bonheur. http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Bonheur/Articles-et-Dossiers/Les-7-choses-que-font-les-gens-heureux/76-Ils-savent-debrancher 1) La question la plus importante à se poser quand on se sent déprimé : je peux exprimer de la gratitude pour quelle chose ou pour quoi.
Il semble que la culpabilité et la honte activeraient des circuits neurologiques semblables aux circuits de récompense. Donc, le fait de ruminer ses problèmes feraient en sorte que le cerveau se sente un peu mieux. Même si on fait quelque chose d'inutile, au moins, on fait quelque chose. Par contre, une façon beaucoup plus utile serait de se demander : à propos de quoi puis-je exprimer de la gratitude. Non seulement le fait d'exprimer de la gratitude aiderait, mais le seul fait de chercher serait utile. 2) Étiquetez les émotions négatives. Vous vous sentez mal? Ça ne va pas bien? Juste le fait de donner un nom à ce malaise, tristesse, anxiété, colère, va aider à mieux se sentir. Le fait de tenter de supprimer les émotions de donne rien, et souvent rend la situation pire. En thérapie ACT, on pourrait parler d'acceptation et de défusion. 3) Prenez une décision. Le seul fait de prendre une décision va aider à se sentir mieux. Il n'est pas nécessaire de prendre la décision parfaite, de viser le 100%. Une décision "suffisamment bonne" fait très bien l'affaire. En thérapie ACT, on pourrait parler de diminution de l'évitement et de l'action engagée. 4) Établissez un contact physique avec quelqu'un. Il ne s'agit pas de toucher n'importe qui au hasard, n'importe comment (ce qui pourrait vous amener des problèmes). Prenez le temps de faire un câlin bien senti à une personne que vous appréciez. L'effet de ce toucher serait étonnamment puissant : augmentation de la capacité de persuasion, augmentation de la performance en travail d'équipe, augmentation de la capacité de flirter, augmentation des habiletés mathématiques, diminution de la douleur. Désolé, il semble que le fait de texter ne fasse pas le même effet. http://time.com/4042834/neuroscience-happy-rituals/ Plusieurs personnes sont tout à fait heureuses d'être célibataire. Mais si vous êtes à la recherche de l'âme soeur, certains facteurs inconscients pourraient vous mettre des bâtons dans les roues.
1) Vous êtes attiré, plus ou moins consciemment, vers un certain type physique de partenaire difficile à trouver. 2) Vous êtes encore attaché inconsciemment à votre ex-partenaire. 3) Vous êtes dans un entourage avec un ratio hommes-femmes défavorable. https://www.psychologytoday.com/blog/dating-and-mating/201602/3-ways-your-unconscious-mind-may-be-keeping-you-single Il arrive souvent d'entendre de la part de clients en consultation "qu'au moins" dans leur enfance, ils n'ont pas été victimes de violence physique, juste psychologique. Un peu comme si le fait qu'il n'y a pas de trace physique de la violence psychologique rendait celle-ci moins grave, plus acceptable. Que ce soit la rivalité dans la fratrie qui tourne à l'intimidation par manque de supervision parentale, que ce soit un parent qui dénigre, humilie, rejette l'enfant, les marques laissées dans le cerveau sont profondes.
1) Les circuits neurologiques de la douleur physique et la souffrance psychologique semblent être les mêmes. 2) Les agressions verbales changent la structure de cerveau en développement de l'enfant. 3) Les effets des agressions verbales sont plus grands que les effets de la démonstration d'affection. 4) Le côté volontaire des blessures psychologiques, ou physiques, blessent encore plus. 5) Les agressions verbales et les abus sont internalisés et deviennent de l'auto-critique exagérée. https://www.psychologytoday.com/blog/tech-support/201602/5-things-everyone-needs-know-about-verbal-abuse À partir du 31 mars 2016, mon bureau de St-Hyacinthe changera d'adresse. Je vous tiendrai au courant avec les détails sous peu.
Plusieurs personnes vivent des difficultés en lien avec le travail au point de se sentir prises dans un tourbillon où on a l'impression de perdre le contrôle. C'est un thème souvent abordé en consultation. L'utilisation de la pleine conscience au travail peut aider.
1) Choisissez de commencer votre journée plutôt que l'inverse : commencer chaque journée en prenant le temps de ressentir les sensations de votre respiration pour quelques respirations avant de sauter hors du lit. 2) Utilisez avec sagesse les moments de déplacement : choisissez certaines journées où vous allez vous déplacer sans radio, sans musique, sans téléphone. En arrivant à votre destination, prenez quelques instants en restant assis et prenez conscience de votre respiration. 3) Nourrissez-vous, en mangeant avec pleine conscience en portant attention aux couleurs, aux goûts, aux parfums de votre repas. 4) Marchez tout simplement entre les réunions, pas de courriels ou de sms, en prenant conscience de vos pieds se posant sur le sol, de l'air sur votre peau, et en saluant les collègues que vous croisez au lieu de les accrocher au passage en textant sans les voir. 5) Assoyez-vous à votre bureau pendant que votre ordinateur démarre en prenant conscience des sensations dans votre corps tout en étant assis. http://www.mindful.org/5-tips-for-practicing-mindfulness-at-the-office/ Pourquoi certaines personnes innocentes finissent par avouer un crime qu'elles n'ont pas commis?14/2/2016
La confession d'un crime est souvent considérée comme l'élément le plus solide pour reconnaître la culpabilité d'une personne. Bien que cela semble totalement incompréhensible, il arrive que des personnes en viennent à avouer des crimes graves qu'elles n'ont pas commis.
En fait, il y a des facteurs psychologiques qui expliquent ce phénomène; facteurs en lien avec la technique d'interrogatoire Reid. Cette technique serait la plus fréquemment utilisée en Amérique du Nord. En résumé, durant un pré-interrogatoire, l'enquêteur détermine si le suspect dit la vérité ou non en se basant sur des signes simplistes. Malheureusement, la capacité de distinguer le suspect qui ment de celui qui dit la vérité est efficace une fois sur 2; comme si on tirait à pile ou face. Une fois que l'enquêteur a déterminé que le suspect mentait (avec une efficacité de pile ou face), il mène l'interrogatoire d'une façon coercitive. Il ne s'agit pas de coercition physique, mais d'une intense coercition psychologique. L'enquêteur ne devient plus à la recherche des faits, mais veut prouver son point par l'utilisation de techniques psychologiques : accuser le suspect, le confronter avec des faits vrais et des faits fabriqués, rejeter le déni du suspect, utiliser de la fausse empathie. Il y a des cas où des enquêteurs ont refusé de retenir les preuves matériels qui innocentaient le suspect, une fois que celui-ci avait avoué sous coercition un crime qu'il n'avait pas commis. Certaines personnes sont plus vulnérables à cette coercition psychologique. Finalement, l'Australie a abandonné la méthode Reid, pour la méthode PEACE. Dans cette méthode, l'enquêteur est centré sur l'obtention d'informations plutôt que de présumer la culpabilité et de tenter de forcer une confession. http://theconversation.com/making-a-murderer-why-innocent-people-confess-under-interrogation-53879 |