L'orgasme
Afin de bien décrire les réactions sexuelles, il est habituel de diviser la réponse sexuelle humaine en trois phases : le désir, l'excitation et l'orgasme.
Si la phase de l'excitation se poursuit sans être interrompue, c'est alors la phase de l'orgasme qui débute. Cette phase est caractérisée par le plus haut point des tensions sexuelles et par le début de leur relâchement. C'est aussi à ce moment que va se produire le plaisir sexuel, plus ou moins intense, et des contractions involontaires de certains organes pelviens à 0,8 secondes. Cette période peut être très intense, mais elle est de courte durée : 5 à 15 secondes. Après l'orgasme, tous les changements qui se sont produits dans le corps durant la phase d'excitation et durant la phase de l'orgasme vont disparaître plus ou moins rapidement pour revenir à l'état initial.
Phase de l'orgasme chez l'homme
Pour l'homme, l'éjaculation (expulsion du sperme) et l'orgasme (plaisir ressenti) se produisent en général en même temps et sont presque synonymes. Il s'agit d'un phénomène réflexe et une fois qu'il est déclenché, on ne peut plus l'arrêter. Au moment de l'orgasme, il se produit des contractions involontaires de la prostate et des vésicules séminales (pour produire le sperme) et l'expulsion sous pression du sperme. En général, l'homme vit, après l'orgasme, une période réfraction à toute stimulation. Ainsi, durant quelques instants, il est impossible d'avoir une autre stimulation efficace; les caresses directes sur le pénis pouvant même être désagréables. Cette période peut être très courte chez les hommes jeunes, mais elle a tendance a augmenté avec les années; passant de quelques secondes à plusieurs minutes ou même plusieurs heures.
Le trouble de plus fréquent de la phase d'orgasme, c'est l'éjaculation précoce, c'est-à-dire l'incapacité à avoir un contrôle normal sur le moment de l'éjaculation. Il y a environ 30% des hommes (1 homme sur 3) qui en souffriraient. C'est un problème qui répond très bien au traitement sexologique, car il est extrêmement rare que la cause soit organique. En fait, il s'agit presque toujours de causes psychologiques ou relationnelles qui sont impliquées : anxiété, stress, manque d'expérience, peur de l'échec, angoisse de performance, conflit dans le couple. Parmi les autres troubles de la phase d'orgasme, on retrouve l'éjaculation retardée (besoin d'une stimulation anormalement longue), l'absence d'éjaculation (incapacité d'éjaculer), l'éjaculation anhédonique (aucun plaisir ressenti) et l'éjaculation rétrograde (le sperme remonte dans la vessie plutôt que de sortir à l'extérieur). Les causes organiques de ces troubles sont plus fréquentes, mais on retrouve aussi beaucoup de facteurs psychologiques et relationnels.
Phase de l'orgasme chez la femme
La phase de l'orgasme pour la femme est similaire à ce qui se produit chez l'homme, sauf pour l'éjaculation. Plus précisément, au niveau physiologique, le clitoris est le centre de l'orgasme; même si l'expérience subjective peut faire ressentir l'orgasme comme provenant du vagin, de l'utérus, point G, etc. Au moment, de l'orgasme, il se produit des contractions au vagin et à l'utérus, accompagnées souvent d'une sensation de chaleur et de plaisir plus ou moins intense. Contrairement à l'homme, l'orgasme féminin peut être interrompu si un dérangement se produit. De plus, il y a plusieurs femmes qui possèdent la capacité d'avoir plusieurs orgasmes durant une même relation sexuelle.
L'absence d'orgasme ou anorgasmie est le trouble de cette phase pour la femme. Certaines femmes ne peuvent jamais avoir d'orgasme quelles que soient les circonstances. Cependant, pour d'autres, l'orgasme n'est absent que dans certaines circonstances, par exemple : selon le type de caresses, l'état affectif, le partenaire, l'endroit. Les causes du manque d'orgasme sont principalement psychologiques et relationnelles et rarement organique. Ainsi on retrouve souvent parmi les causes : la difficulté à s'abandonner, la peur de perdre le contrôle, la peur de l'intimité, la peur d'être entendue, une éducation négative face à la sexualité, conflit avec le partenaire, stimulation insuffisante ou inadéquate.
Auteur : François Blanchette, M.A., Sexologue, Psychothérapeute.
Deux bureaux en Montérégie à St-Hyacinthe et Longueuil. Pour prendre rendez-vous.
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Si la phase de l'excitation se poursuit sans être interrompue, c'est alors la phase de l'orgasme qui débute. Cette phase est caractérisée par le plus haut point des tensions sexuelles et par le début de leur relâchement. C'est aussi à ce moment que va se produire le plaisir sexuel, plus ou moins intense, et des contractions involontaires de certains organes pelviens à 0,8 secondes. Cette période peut être très intense, mais elle est de courte durée : 5 à 15 secondes. Après l'orgasme, tous les changements qui se sont produits dans le corps durant la phase d'excitation et durant la phase de l'orgasme vont disparaître plus ou moins rapidement pour revenir à l'état initial.
Phase de l'orgasme chez l'homme
Pour l'homme, l'éjaculation (expulsion du sperme) et l'orgasme (plaisir ressenti) se produisent en général en même temps et sont presque synonymes. Il s'agit d'un phénomène réflexe et une fois qu'il est déclenché, on ne peut plus l'arrêter. Au moment de l'orgasme, il se produit des contractions involontaires de la prostate et des vésicules séminales (pour produire le sperme) et l'expulsion sous pression du sperme. En général, l'homme vit, après l'orgasme, une période réfraction à toute stimulation. Ainsi, durant quelques instants, il est impossible d'avoir une autre stimulation efficace; les caresses directes sur le pénis pouvant même être désagréables. Cette période peut être très courte chez les hommes jeunes, mais elle a tendance a augmenté avec les années; passant de quelques secondes à plusieurs minutes ou même plusieurs heures.
Le trouble de plus fréquent de la phase d'orgasme, c'est l'éjaculation précoce, c'est-à-dire l'incapacité à avoir un contrôle normal sur le moment de l'éjaculation. Il y a environ 30% des hommes (1 homme sur 3) qui en souffriraient. C'est un problème qui répond très bien au traitement sexologique, car il est extrêmement rare que la cause soit organique. En fait, il s'agit presque toujours de causes psychologiques ou relationnelles qui sont impliquées : anxiété, stress, manque d'expérience, peur de l'échec, angoisse de performance, conflit dans le couple. Parmi les autres troubles de la phase d'orgasme, on retrouve l'éjaculation retardée (besoin d'une stimulation anormalement longue), l'absence d'éjaculation (incapacité d'éjaculer), l'éjaculation anhédonique (aucun plaisir ressenti) et l'éjaculation rétrograde (le sperme remonte dans la vessie plutôt que de sortir à l'extérieur). Les causes organiques de ces troubles sont plus fréquentes, mais on retrouve aussi beaucoup de facteurs psychologiques et relationnels.
Phase de l'orgasme chez la femme
La phase de l'orgasme pour la femme est similaire à ce qui se produit chez l'homme, sauf pour l'éjaculation. Plus précisément, au niveau physiologique, le clitoris est le centre de l'orgasme; même si l'expérience subjective peut faire ressentir l'orgasme comme provenant du vagin, de l'utérus, point G, etc. Au moment, de l'orgasme, il se produit des contractions au vagin et à l'utérus, accompagnées souvent d'une sensation de chaleur et de plaisir plus ou moins intense. Contrairement à l'homme, l'orgasme féminin peut être interrompu si un dérangement se produit. De plus, il y a plusieurs femmes qui possèdent la capacité d'avoir plusieurs orgasmes durant une même relation sexuelle.
L'absence d'orgasme ou anorgasmie est le trouble de cette phase pour la femme. Certaines femmes ne peuvent jamais avoir d'orgasme quelles que soient les circonstances. Cependant, pour d'autres, l'orgasme n'est absent que dans certaines circonstances, par exemple : selon le type de caresses, l'état affectif, le partenaire, l'endroit. Les causes du manque d'orgasme sont principalement psychologiques et relationnelles et rarement organique. Ainsi on retrouve souvent parmi les causes : la difficulté à s'abandonner, la peur de perdre le contrôle, la peur de l'intimité, la peur d'être entendue, une éducation négative face à la sexualité, conflit avec le partenaire, stimulation insuffisante ou inadéquate.
Auteur : François Blanchette, M.A., Sexologue, Psychothérapeute.
Deux bureaux en Montérégie à St-Hyacinthe et Longueuil. Pour prendre rendez-vous.
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