Faire l'amour dans le noir : est-ce normal?
Question plus fréquente pour la sexualité féminine
Il s'agit d'une question qui revient souvent dans les consultations en thérapie ou dans des courriels postés via le site internet. C'est une question que les femmes se posent à propos de leur propre sexualité et une question que les hommes posent à propos de la sexualité de leur partenaire et qu'ils associent à la routine. Donc, une première constatation, c'est qu'il s'agirait d'une préférence que l'on retrouve plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes.
Mais s'agit-il réellement d'un problème, s'agit-il réellement d'un trouble sexuel à traiter?
En fait, le plus important est de faire une distinction entre une préférence sexuelle et une obligation. Il peut s'agir d'un choix où la femme parvient à s'abandonner plus facilement au plaisir, aux caresses lorsqu'elle n'est pas dérangée par des stimuli visuels. Certaines femmes se sentent même alors plus audacieuses et parviennent à s'exprimer plus facilement sexuellement. Il ne s'agit donc pas d'un tabou qui vient de leur grand-mère. Dans une préférence, il est possible de faire autre chose, de vivre d'autres comportements sexuels et d'en arriver à une satisfaction. Ce qui n'est pas le cas d'une obligation. Certaines femmes se sentent tellement gênées de certains défauts physiques esthétiques (qu'elles sont seules à remarquer), qu'elles ne veulent pas être vues. Certaines sont aussi mal à l'aise avec les changements normaux de leur corps avec l'âge. D'autres femmes ont peur d'être surprise par les enfants lors des relations sexuelles, donc la noirceur offre une certaine protection. Finalement, il y a quelques femmes qui mentionnent qu'elles ont l'impression d'avoir un "drôle d'air" au moment de l'orgasme et elles ne veulent pas être vues ainsi.
Conclusion
Donc, la question principale à se demander est : est-ce une préférence qui nous permet de faire d'autres choix sexuels ou est-ce une obligation qui bloque l'expression de la sexualité? Selon la réponse, il faudra soit envisager de s'accepter ou de consulter pour en arriver à assouplir cette obligation.
Auteur : François Blanchette, M.A., Sexologue, Psychothérapeute.
Deux bureaux en Montérégie : St-Hyacinthe et Longueuil. Pour prendre rendez-vous.
Retour aux articles.
Il s'agit d'une question qui revient souvent dans les consultations en thérapie ou dans des courriels postés via le site internet. C'est une question que les femmes se posent à propos de leur propre sexualité et une question que les hommes posent à propos de la sexualité de leur partenaire et qu'ils associent à la routine. Donc, une première constatation, c'est qu'il s'agirait d'une préférence que l'on retrouve plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes.
Mais s'agit-il réellement d'un problème, s'agit-il réellement d'un trouble sexuel à traiter?
En fait, le plus important est de faire une distinction entre une préférence sexuelle et une obligation. Il peut s'agir d'un choix où la femme parvient à s'abandonner plus facilement au plaisir, aux caresses lorsqu'elle n'est pas dérangée par des stimuli visuels. Certaines femmes se sentent même alors plus audacieuses et parviennent à s'exprimer plus facilement sexuellement. Il ne s'agit donc pas d'un tabou qui vient de leur grand-mère. Dans une préférence, il est possible de faire autre chose, de vivre d'autres comportements sexuels et d'en arriver à une satisfaction. Ce qui n'est pas le cas d'une obligation. Certaines femmes se sentent tellement gênées de certains défauts physiques esthétiques (qu'elles sont seules à remarquer), qu'elles ne veulent pas être vues. Certaines sont aussi mal à l'aise avec les changements normaux de leur corps avec l'âge. D'autres femmes ont peur d'être surprise par les enfants lors des relations sexuelles, donc la noirceur offre une certaine protection. Finalement, il y a quelques femmes qui mentionnent qu'elles ont l'impression d'avoir un "drôle d'air" au moment de l'orgasme et elles ne veulent pas être vues ainsi.
Conclusion
Donc, la question principale à se demander est : est-ce une préférence qui nous permet de faire d'autres choix sexuels ou est-ce une obligation qui bloque l'expression de la sexualité? Selon la réponse, il faudra soit envisager de s'accepter ou de consulter pour en arriver à assouplir cette obligation.
Auteur : François Blanchette, M.A., Sexologue, Psychothérapeute.
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