Le désir sexuel
Afin de bien décrire les réactions sexuelles, il est habituel de diviser la réponse sexuelle humaine en trois phases : le désir, l'excitation et l'orgasme.
Lorsque l'on parle de désir sexuel, on emploie souvent dans le langage courant des mots comme libido, pulsion sexuelle, instinct sexuel, intérêt ou appétit. En fait, bien que ces mots présentent quelques différences de signification, pour la plupart des gens ils sont synonymes.
À noter, qu'aucune étude scientifique ne peut répondre de façon exacte et complète à la question de la nature du désir sexuel. Il demeure que le désir sexuel est véritablement un moteur de la sexualité. C'est lui qui précède et accompagne le comportement sexuel et les changements physiologiques durant la relation sexuelle.
Composante physiologique
Dans le désir sexuel, nous retrouvons une composante physiologique importante. Ainsi, dans le cerveau, le lobe limbique est reconnu comme le centre du désir sexuel. Ce centre communique et interagit avec d'autres centres du cerveau, comme la mémoire, le centre du plaisir, etc. Donc, tout ce qui peut affecter le fonctionnement de certaines composantes du cerveau, pourrait affecter le désir sexuel. De plus, il y a un aspect hormonal important dans le désir sexuel.
Chez l'homme, la testostérone est le facteur primordial au désir. En cas de manque de cette hormone, le désir sexuel diminue, la fréquence des relations sexuelles diminue, ainsi que la capacité d'avoir des fantasmes sexuels, la capacité d'avoir une érection et la capacité d'éjaculation.
Chez la femme, bien que les oestrogènes aient un rôle considérable, ce sont les androgènes qui seraient en grande partie responsable du désir sexuel. Quand à la progestérone, elle aurait un effet inhibiteur sur le désir sexuel. Une autre hormone, la prolactine, présente chez l'homme et chez la femme, diminuerait le désir si elle est présente en trop grande quantité.
Nous remarquons qu'autant pour l'homme que pour la femme, certaines hormones ont un effet sur le désir sexuel : le manque d'androgène (testostérone) ou la trop grande quantité de prolactine peuvent diminuer le désir sexuel. Donc, encore une fois, tout ce qui peut affecter le taux de ces hormones dans le sang peut affecter le désir sexuel. C'est pourquoi, lors d'une consultation avec un sexologue pour manque de désir sexuel, ce dernier travaille en collaboration avec votre médecin afin de pourvoir faire vérifier si vos taux hormonaux sont normaux.
Composante psychologique
Le désir sexuel a aussi une composante psychologique importante. Cette composante regroupe des éléments tels que la capacité fantasmatique, le stress, l'éducation familiale ou morale, la capacité de se laisser aller ou de s'abandonner, le type de personnalité, la capacité d'intimité, le contexte.
Composante relationnelle
La composante relationnelle du désir sexuel est, elle aussi, importante. Ainsi, l'entente entre les conjoints, la qualité de la communication, l'état de la relation amoureuse, vont influencer le désir sexuel.
Trouble du désir sexuel
Quand un trouble du désir sexuel se présente, et si l'aspect physiologique (organique) est normal, il faut regarder du côté psychologique et relationnel. C'est là qu'un sexologue peut vous aider. Jusqu'à maintenant, en parlant d'un trouble du désir, il était surtout en référence avec un manque de désir sexuel, certains disent un désir hypoactif. Parmi l'ensemble des troubles sexuels et conjugaux, il y aurait 40% de trouble du désir, et cela irait en augmentant depuis quelques années. Il y a une deuxième catégorie de trouble du désir, c'est l'aversion sexuelle. Dans ce cas, en plus d'une baisse du désir, on retrouve des éléments de peur, de dégoût ou même de panique face à la sexualité.
Auteur : François Blanchette, M.A., Sexologue, Psychothérapeute.
Deux bureaux en Montérégie : St-Hyacinthe et Longueuil. Pour prendre rendez-vous.
Retour aux articles.
Lorsque l'on parle de désir sexuel, on emploie souvent dans le langage courant des mots comme libido, pulsion sexuelle, instinct sexuel, intérêt ou appétit. En fait, bien que ces mots présentent quelques différences de signification, pour la plupart des gens ils sont synonymes.
À noter, qu'aucune étude scientifique ne peut répondre de façon exacte et complète à la question de la nature du désir sexuel. Il demeure que le désir sexuel est véritablement un moteur de la sexualité. C'est lui qui précède et accompagne le comportement sexuel et les changements physiologiques durant la relation sexuelle.
Composante physiologique
Dans le désir sexuel, nous retrouvons une composante physiologique importante. Ainsi, dans le cerveau, le lobe limbique est reconnu comme le centre du désir sexuel. Ce centre communique et interagit avec d'autres centres du cerveau, comme la mémoire, le centre du plaisir, etc. Donc, tout ce qui peut affecter le fonctionnement de certaines composantes du cerveau, pourrait affecter le désir sexuel. De plus, il y a un aspect hormonal important dans le désir sexuel.
Chez l'homme, la testostérone est le facteur primordial au désir. En cas de manque de cette hormone, le désir sexuel diminue, la fréquence des relations sexuelles diminue, ainsi que la capacité d'avoir des fantasmes sexuels, la capacité d'avoir une érection et la capacité d'éjaculation.
Chez la femme, bien que les oestrogènes aient un rôle considérable, ce sont les androgènes qui seraient en grande partie responsable du désir sexuel. Quand à la progestérone, elle aurait un effet inhibiteur sur le désir sexuel. Une autre hormone, la prolactine, présente chez l'homme et chez la femme, diminuerait le désir si elle est présente en trop grande quantité.
Nous remarquons qu'autant pour l'homme que pour la femme, certaines hormones ont un effet sur le désir sexuel : le manque d'androgène (testostérone) ou la trop grande quantité de prolactine peuvent diminuer le désir sexuel. Donc, encore une fois, tout ce qui peut affecter le taux de ces hormones dans le sang peut affecter le désir sexuel. C'est pourquoi, lors d'une consultation avec un sexologue pour manque de désir sexuel, ce dernier travaille en collaboration avec votre médecin afin de pourvoir faire vérifier si vos taux hormonaux sont normaux.
Composante psychologique
Le désir sexuel a aussi une composante psychologique importante. Cette composante regroupe des éléments tels que la capacité fantasmatique, le stress, l'éducation familiale ou morale, la capacité de se laisser aller ou de s'abandonner, le type de personnalité, la capacité d'intimité, le contexte.
Composante relationnelle
La composante relationnelle du désir sexuel est, elle aussi, importante. Ainsi, l'entente entre les conjoints, la qualité de la communication, l'état de la relation amoureuse, vont influencer le désir sexuel.
Trouble du désir sexuel
Quand un trouble du désir sexuel se présente, et si l'aspect physiologique (organique) est normal, il faut regarder du côté psychologique et relationnel. C'est là qu'un sexologue peut vous aider. Jusqu'à maintenant, en parlant d'un trouble du désir, il était surtout en référence avec un manque de désir sexuel, certains disent un désir hypoactif. Parmi l'ensemble des troubles sexuels et conjugaux, il y aurait 40% de trouble du désir, et cela irait en augmentant depuis quelques années. Il y a une deuxième catégorie de trouble du désir, c'est l'aversion sexuelle. Dans ce cas, en plus d'une baisse du désir, on retrouve des éléments de peur, de dégoût ou même de panique face à la sexualité.
Auteur : François Blanchette, M.A., Sexologue, Psychothérapeute.
Deux bureaux en Montérégie : St-Hyacinthe et Longueuil. Pour prendre rendez-vous.
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